Passages de grades
 





  

        Les obis du Kodokan :

          L'obi est le nom japonais qui désigne la ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels, tels que les kimonos ou les keikogis.



  

          On retrouve les même grades qu'au Judo : ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, noire (du 1er Dan au 10e).

           Le grade symbolise les valeurs de l’esprit et du corps : shin-gi-taï, ce qui signifie l'esprit, la technique et l'efficacité.

           Jusqu'à la ceinture marron, l'obtention du grade supérieur se déroule dans le club en démontrant les techniques enseignées.

           On peut passer sa ceinture noire en compétition judo ou en technique.


Programme ceinture blanche 
                                                                                 9e kyu - Ku-kyū
 

Programme ceinture blanche-jaune 
                                                                               8e kyu - Hachi-kyū

 
Programme ceinture jaune 
                                                                          7e kyu - Shichi-kyū
 

Programme ceinture jaune-orange
                                                     6e kyu - Roku-kyū
 
  
Programme ceinture orange 
                                                                            5e kyu - Go-kyū

 
Programme ceinture orange-verte
                                                                                             4e kyu - Shi-kyū
 
 
Programme ceinture verte 
                                                           3e kyu - San-kyū


Programme ceinture bleue 
                                                           2e kyu - Ni-kyū
 

Programme ceinture marron 
                                                                1er kyu - Ichi-kyū
 

Programme ceinture noire 1er Dan 
                                                                        1er dan - Sho-dan
 

             SHO est le début, ce qui commence. Votre corps commence enfin à répondre aux commandements et à reproduire les formes techniques. Vous commencez à saisir une certaine idée de ce qu'est l'Art Martial. Vous devez alors vous efforcer de pratiquer ou de démontrer, lentement si nécessaire, mais en vous attachant à la précision et à l'exactitude. Vous vous entraînez à devenir un étudiant avec des responsabilités très réelles. Vous devez étudier les formes techniques de base et les principes physiques élémentaires jusqu'à ce que le mouvement soit automatique et ressenti comme naturel.




Deshi (disciple) : 2e dan - Ni-dan


             Au travail du 1er dan, vous ajoutez rapidité et puissance en même temps que vous démontrez une plus grande détermination mentale. Cela s'exprime chez vous par la sensation d'avoir progressé. Le jury doit ressentir ce progrès en constatant une clarté de la mise en forme et de l'orientation du travail. La puissance du mouvement doit être recherchée et développée. La réalité fonctionnelle de la technique doit être explorée et une compréhension de ce qui marche vraiment, et pourquoi, doit se développer.

   

 
3e dan - San-dan
 

             C'est le début de la compréhension, l'entrée dans la dimension spirituelle de l'Art. La finesse, la précision et l'efficacité technique commencent à se manifester. Il devient alors possible de transmettre ces qualités. Vous devez développer une compréhension du principe de la discipline et commencer à sortir du cadre technique.




Renshi (maîtrise extérieure) : 4e dan - Yon-dan
 

             A ce niveau techniquement avancé vous commencez à entrevoir les principes qui régissent les techniques. Il vous devient possible de conduire plus précisément les pratiquants sur la voie. La forme technique doit être profondément raffinée en accord avec cette compréhension et vous devez sérieusement commencer à développer l’art d’instruire les autres. Vous devez comprendre votre responsabilité sociale.



 
5e dan - Go-dan
 

             L'Art respecte les principes et l'esprit, commençant à se dégager de la forme, ne reste plus prisonnier de l'aspect extérieur de la technique. De nouvelles solutions techniques apparaissent en fonction des situations. Une complète spontanéité technique doit apparaître, qui n'est plus la technique mais ce qui sous-tend la technique. Il doit y avoir, à ce stade, une complète dédication à l'Art et une immense croyance sociale et spirituelle. Tout au long de ces années de pratique, votre compréhension physique, mentale et spirituelle doit progresser. Si vous cessez de vous entraîner sur un quelconque de ces plans, votre Art ne grandira plus. La qualité et l'intensité de votre pratique, les découvertes que vous faites chaque jour, cela a du sens. Vous devez travailler dur et découvrir la réponse par vous-même.



 
Kyoshi (maîtrise intérieure) : 6e dan - Roku-dan
 

            La technique est brillante, le mouvement est fluide et puissant. Il doit s’imposer comme une évidence à celui qui regarde. La puissance et la disponibilité physique comme la l'impidité du mental s’unissent sans ambiguïté dans le mouvement et s’expriment aussi dans la vie quotidienne.




7e dan - Shichi-dan
 

             L'être se débarrasse de ses obscurcissements et apparaît sous sa vraie nature. Il manifeste son vrai soi. Libre de tout attachement, il éprouve la joie de vivre ici et maintenant.




Hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées) : 8e dan - Hachi-dan
 

             Sans ennemi, il ne se bat pas. Sans entrave il est libre. Maître UESHIBA disait « en face de l'ennemi, il suffit que je me tienne debout sans rien de plus ». Sa vision englobe et harmonise la totalité. Mais rien ne s'arrête là. Même l'eau la plus pure peut pourrir dans une mare ; il ne faut jamais oublier l'esprit du débutant accomplissant son premier pas.



 
9e dan - Kyū-dan
 

 
Keijin (trésor vivant) : 10e dan - Jū-dan
 


Juichidan : 11e dan
 
 

12e dan - Shidan (large blanche)

           Les 11ème et 12ème Dan ne sont plus utilisés.
         Jigoro Kano est le seul à avoir reçu la large ceinture blanche 12ème Dan à titre posthume.

 

        Les grades permettent d'évaluer le pratiquant, son niveau technique, son efficacité, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect du Code Moral. Sans le minimum de respect des règles, on ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.